Généralités
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé en 1997 les pratiques les plus courantes utilisées pendant toute la durée du travail et de l’accouchement afin d’établir des normes de « bonnes pratiques ». Ce rapport évalue le pour et le contre des différentes pratiques en comparant leur utilité, leur efficacité et leur nocivité à celles d’un travail et d’un accouchement dits « physiologiques ».
Catégorie A : Pratiques dont l’utilité peut être démontrée et qu’il convient d’encourager
- Établir un plan individuel déterminant où et avec l’aide de qui l’accouchement se déroulera, établi avec la femme pendant la grossesse ;
- Évaluation des risques liés à la grossesse à chaque consultation et pendant toute la durée du travail ;
- Surveillance du bien-être physique et émotionnel de la femme pendant tout le travail, l’accouchement et le post-partum ;
- Boissons proposées à la parturiente pendant le travail et l’accouchement ;
- Respect du choix éclairé de la femme quant au lieu de la naissance ;
- Respect du droit à l’intimité sur le lieu de l’accouchement ;
- Soutien empathique de l’équipe soignante pendant le travail et l’accouchement ;
- Respect du choix fait par la femme des personnes accompagnantes présentes pendant le travail et l’accouchement ;
- Méthodes non traumatiques et non médicamenteuses pour soulager la douleur pendant le travail ;
- Libre choix de la position et de la possibilité de bouger pendant tout le travail ;
- Surveillance du travail par le biais d’un partogramme ;
- Prévenir l’hypothermie du nouveau né ;
- Contact « peau à peau » précoce entre la mère et l’enfant ;
- Encourager à commencer l’allaitement au sein dans l’heure qui suit l’accouchement, en salle de naissance.
Catégorie B : Pratiques qui sont à l’évidence nocives ou inefficaces et qu’il convient d’éliminer
- Rasage systématique du pubis ;
- Utilisation systématique de la position gynécologique pendant le travail ;
- Administration systématique d’ocytociques avant l’accouchement.